mardi 28 décembre 2010

CLEF

Le Master "D" qui avait officié lors du défi "fessé" m'envoie un message pour savoir si je serais présent lors de la prochaine nuit de la fessé organisée par l'association CLEF. Non, n'étant d'une, pas au courant et de deux, sans autorisation de Voldom, hors de question de mettre le nez dehors. Je relate l'histoire à mon Maître et quelques jours après, le défis tombe, je doit me rendre à la soirée CLEF.

 J'ai D au téléphone, je lui communique les instructions que j'ai reçu, 3 fesseurs à la main plus lui, lui étant le seul ayant le droit de me faire jouir - Il me conseille pour une première soirée CLEF de ne pas assister au dîner; lui y sera avec deux de ses amis du CLEF. Je suis son conseil, je n'arriverai à la soirée que sur les coups de 23:30 /  00:00.
Je prends une douche pour enlever les reste de laine de verre, je repasse au noir le "Voldom" de mon pubis, je mets un jockstrap et avant de partir je mets  un T shirt avec un col V et mon collier en latex rouge auquel j'attache un cadenas. Un café bien serré et je prends la route, je trouve une place porte de la Chapelle sans trop de difficulté.
J'arrive à la porte par déduction, aucun signe informatif extérieur, sauf deux vigiles. Au moment où je pousse la porte, ils m'interpellent pour savoir où je vais, "à la soirée CLEF", "OK"
A coté du vestiaire, il y a l'octroi, premier choc visuel, les participant sont d'un âge avancé. A la caisse, un monsieur à bedaine, aux cheveux mis longs, blancs et clairsemés, devant moi 2 messieurs "sharpei" à poils avec harnais. Peu importe, dans quelques années, je ne serai guère mieux.
Sitôt mes affaires déposées au vestiaire, je rentre dans la pièce où se situe le bar, au même moment passe D. Nous nous saluons, il me raconte la première partie de la soirée, je n'ai rien raté, le buffet n'était pas terrible et l'ambiance peu festive. Il me fait faire le tour des lieux: une zone sombre avec une série de chaises posées le long du mur, la zone du bar avec un espace devant et le fumoir, seules zones éclairées et une grande pièce du coté du fumoir; pièce à demi-éclairée avec un podium quasiment au milieu et quelques canapés le long d'un mur derrière le podium. 
Retour dans la zone sombre toujours accompagné de D. C'est la plus active, ça fesse à tour de bras - le bruit me fait penser à celui des insectes qui se grillent l’été sur les pièges électriques. Comme dans tous ces genres de lieux, les mecs parlent peu, et quand ils parlent c'est à voix basse. D s'assit sur une chaise et me demande de me coucher sur ses genoux. Sur le coup je suis un peu surpris, je ne pensais pas qu'il avait déjà envie de me fesser - je m'exécute - fessé relativement douce, juste ce qu'il faut pour me réchauffer les fesses et les rosir. 
Après cette première, nous allons prendre un verre au bar, je lui montre les marques de ma correction reçue la veille; nous sommes rejoins par les 2 amis qui l'accompagnent. Une fois les présentations faites, ils repartent vaquer à leurs occupations. En même temps que nous discutons, je regarde l'assistance, contrairement à ma première impression, les âges sont beaucoup plus mélangés, je ne suis pas le seul trentenaire, même si nous ne sommes pas en majorité. Je suis étonné de voir un monsieur avec deux prothèses orthopédiques et cannes anglaises; je trouve ça très bien qu'il soit sorti, je ne peux m'empêcher d'y voir un acte militant.
Au bout d'un moment est annoncé le marché aux esclaves, nous y allons, le mec qui fait la vente est assez drôle; j'ai une petite pensée pour mon Maître, s'il avait su qu'il y avait eu un marché aux esclaves, m'aurait il demandé de m'y inscrire? 
D m'abandonne pour repartir en chasse, je vais au fumoir. Depuis que l'on ne peut plus fumer dans les espaces publics, les fumoirs sont les lieux les plus conviviaux. 
En re sortant, je retombe sur D, il me passe une main sur les fesses, il les trouve trop fraiche, il m'entraine derechef dans le coin sombre, me plaque contre un mur et me donne à nouveau une fessé. Cette fois si, il ne s'embête pas d'échauffement, néanmoins, la correction dure moins longtemps; Il devait avoir un goût de trop peu après la première session, et besoin de se rassasier de claques sur mon cul, cette fois si, mon postérieur est bien rosé et chaud. Il m'annonce qu'il aimerait bien me voir être fessé et il me laisse pour continuer son tour; moi, je vais au fumoir
J'y retrouve un des amis de D. Nous bavardons de cette soirée, de l'ambiance, du milieu fetish et du manque de soirée où les trips se mélangent. La discussion se poursuit au comptoir du bar. Il s'intéresse à la signification du collier que je porte, je lui donne une explication rapide et j'étaye mon propos en lui montrant le haut de mes fesses violacées. Il n'en fallait pas plus, il me plaque une main derrière la nuque et met sa jambe contre mon abdomen pour me faire me pencher en avant.  P est un grand garçon avec des mains comme des battoirs et d'entrée de jeu n'y va pas de main morte et voyant que j'encaisse y va de plus en plus forte et me mettant à bas mon pantalon et mon jock, moi accoudé au bar, sous les spots. La fessé à durée un bon bout de temps, de temps en temps sa main descend me choper les couilles pour tirer dessus ou titiller mon PA. Sur la fin alors qu'il y va fort, je commence à rechigner, il me re bloque avec son genou et sa main libre et continu encore un peu puis arrête. En récompense, il me fais poser ma tête sur son torse, mes mains passent sous son TShirt pour le caresser, il réagit quand je lui caresse les tétons, il relève son TShirt pour me les donner à sucer; pendant que je m'exécute, et alors que j'ai toujours les fesses à l'air, un mec commence à me fesser; il ne fait pas semblant, je n'abandonne néanmoins pas ce qui occupe ma bouche. J'entre aperçoit D qui passe à ce moment. Accoustiquement ça semble plaire à P que je lui fasse les seins pendant que je me fais claquer le cul. Au moment où celui qui me fesse depuis quelque temps arrête, j'arrête aussi de lécher les tétons de P. Mon fesseur, dont je ne connait pas le nom me remercie et me félicite pour mon endurance, le temps de cette unique échange, je me rends compte qu'il y a du mon autour de nous.
J'abandonne mes fesseurs pour aller en salle de fumaison, si avant de partir de la maison, je ne me sentais pas vaillant, maintenant, ça va nettement mieux. En entrant dans le fumoir, je dis “”bonsoir” à la cantonade et amuse la galerie en faisant un commentaire sur les deux mecs qui sont entrain de se sucer. Nous engageons la conversation avec un Monsieur nous parlons des relations domi/soumi, il me parle de son slave, de l'éducation qu'il lui donne. Il n'est pas moins bavard que moi, après une deuxième clope, nous rejoignons le bar où il m'offre un verre. Je lui dit que je n'ai pas encore complètement rempli mon contrat, car si j'ai bien reçu 4 fessés ce soir, elles n'ont été administrées  que par 3 fesseurs différents et non 4. Nous quittons le bar pour rejoindre le coin plus sombre et poursuivre notre conversation assis à une table. Pendant que nous bavardons, P vient devant nous, je le présente comme étant l'un de mes fesseurs de la soirée; ils échangent leurs civilités et là, contre toute attente, P s'assit à mes genoux et pose sa tête contre mon torse, tête que je caresse, puis s'en va. M et moi même nous regardons surpris, je n'aurais qu'un élément de compréhension qu'en trouvant son profil le Lundi. M a une manière très gentille de se proposer comme 4 fesseurs, je ne peux le lui refuser. Je me mets en position, mains sur le dossier de la chaise. Une manière de boucler la boucle commencée 24 heures plus tôt sur le dossier d'un fauteuil chez mon Maitre. La fessé reçue est tout à fait supportable comparée à ce que j'ai reçu avant; je sais, sans qu'il ait besoin de le dire que c'est une volonté de sa part d'y aller doucement après m'être déjà bien donné. Je remercie M de cette gentille attention; cette fois si, c'est moi qui lui offre son soda. Il me présente les amis avec lesquels il est venu, il annonce que je suis le slave de Voldom, ses amis connaissent le nom de mon Master, l'un d'eux ayant même sollicité, sans succès, un plan avec mon maître.
D vient me voir, il m'annonce être fatigué et rentrer chez lui, j'en fais de même ayant rempli mon contrat, à cette exception près que je n'ai pas pu faire de photo après chaque fessé, les photos étant interdites durant la soirée.

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